Abstract
Face aux changements climatiques qui modifient le climat à l’échelle planétaire, on observe une hausse de la température, associée à des mutations du régime des précipitations. Il est important, à ce titre, de s’interroger sur les effets que pourraient avoir ces mutations sur la santé. La présente étude menée à l’échelle de Mokolo permet de comprendre la relation qui existe entre saisonnalité et les maladies épidémiques et endémiques récurrentes. Les enquêtes menées auprès des populations de Mokolo et des
structures de soins de santé, les données pluviométriques, thermiques et sanitaires recueillies se traduisent par d’importantes fluctuations annuelles et mensuelles des précipitations et températures dont les corolaires sont des risques sanitaires significatives.
Cette situation contribue à la prolifération de maladies directes telles que les cancers de la peau, les noyades et des maladies indirectes liées à la qualité de l’eau, à des agents vecteurs. Face à ces admonestations, les différents acteurs intervenants dans le secteur de la santé à Mokolo doivent prendre des mesures pour protéger non seulement la population en augmentant surtout les efforts dans les programmes de vaccination, d’adduction d’eau
potable, de renforcement du système d’assainissement, d’équipements sanitaires, mais aussi
en créant une équipe de veille permanente pour répondre efficacement aux fluctuations des
saisons ou aux variations des climats. Ceci passe par un processus de développement
sanitaire par le bas (approche participative) et non par le haut.
Keywords: saisonnalité, risques sanitaires, maladies épidémiques et endémiques, Mokolo
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